Quel apport de sécurité grâce à la vidéo protection en zone gendarmerie dans l’élucidation des atteintes aux biens (AAB) et aux personnes
En 2023, 1485 caméras sont installées :
– 40,5 % des faits élucidés l’ont été grâce à la vidéo protection pour les atteintes aux biens (73% en matière de vols liés à l’automobile et aux 2 roues).
– Compagnie de Pontoise : 46,9 %, où 273 caméras sont installées réparties sur 27 communes (38 caméras seront prochainement installées sur 8 nouvelles communes, et 52 nouvelles caméras sur 11 communes déjà équipées).
– Compagnie de Montmorency : 46,79 %, où 523 caméras sont installées sur 22 communes (28 nouvelles caméras vont compléter celles déjà installées sur 6 communes).
– Compagnie de l’Isle-Adam: 30,7 %, où 689 caméras sont installées sur 35 communes.
– 8,5 % pour l’ensemble des violences volontaires à l’intégrité physique (mais pour beaucoup de ces violences la gendarmerie n’avait pas besoin d’utiliser les caméras car ils avaient déjà identifié voir intercepté l’auteur), avec 45,5% d’élucidation sur le volet des violences physiques crapuleuses grâce à la vidéo protection.
– 10,3% d’élucidation (grâce à la vidéo protection) pour les atteintes à la tranquillité publique.
Enfin, l’utilité de la vidéo protection est pertinente sur les communes qui en sont équipées, et les quelques exemples suivants en matière d’Atteinte Aux Biens (AAB) peuvent facilement étayer une argumentation dans ce domaine :
– sur la commune de Méry-sur-Oise où 59 caméras fixe (+ 2 nomades) sont installées, les AAB sont passés de 314 faits en 2016 à 151 faits en 2023 ;
– sur la commune de Roissy-en-France, où 77 caméras sont installées, l’évolution des AAB a pu être maîtrisée sur ce secteur très sensible avec 637 faits en 2023 contre 679 en 2016 ;
– sur la commune de Persan, où 55 caméras sont installées : 367 AAB en 2023 contre 454 en 2016 ;
– sur la commune de Lassy, où 10 caméras sont installées : 3 AAB en 2023 contre 10 en 2016 ;
– sur la commune de Seugy, où 10 caméras sont installées : 16 AAB en 2023 contre 22 en 2016.
Il est à rappeler qu’au-delà de l’élucidation, la vidéo protection est aussi un outil dissuasif (un des premiers que les délinquants cherchent à détruire sur les points de deal etc…) sur des endroits sensibles.
(source : Groupement de Gendarmerie départementale du Val-d’Oise)